MUSÉE D'ART DE NANTES

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Considérée pendant longtemps comme vierge de toute civilisation, la forêt occupe l’imaginaire humain depuis les origines. Les Lumières et le romantisme en font l’espace sauvage par excellence, habité par des bêtes sauvages comme le loup, mais également refuge contre le pervertissement de la civilisation. Elle devient même pour les artistes, comme à Fontainebleau à partir du 19e siècle, un atelier à ciel ouvert.

Fascinant et mystérieux, l’espace de la forêt est par essence ambivalent. Des mythes à la littérature fantasy, en passant par les contes, comme Le Petit Chaperon rouge, il est omniprésent. Milieu propice à la rencontre avec le surnaturel, comme les esprits celtiques de L’âme de la forêt d’Edgard Maxence, la forêt symbolise également, dans les contes et les récits, le subconscient, la rencontre avec soi-même, et le lieu de passage de l’enfance à l’âge adulte.

Les œuvres sélectionnées à partir des collections du Musée d’arts, du 17e au 21e siècles, explorent la richesse des symboliques se rattachant à la forêt. Elle reste une source d’inspiration privilégiée et sans cesse renouvelée pour les artistes, en peinture, en sculpture, comme pour Giuseppe Penone qui travaille directement l’arbre, ou même en vidéo (David Claerbout, Le Moment).

L’Âme de la forêt vous invite à explorer cette « forêt de symboles », qu’évoque Charles Baudelaire dans son poème Correspondances, au cœur d’une scénographie évocatrice, vidéographique de Bastien Capela (www.bastiencapela.fr) et sonore de Christophe Sartori.

 

Légende et crédits :
* Edgard Maxence, L'âme de la forêt, 1898, Tempéra et feuille d’or sur bois © ADAGP, Paris, 2020, photo : © Gérard Blot/Agence photographique de la RMN - Grand Palais des Champs Elysées
* Le Roux, L'Erdre pendant l'hiver, Salon de 1857, photo : © Musée d'arts de Nantes – A. Guillard

Salle 25, Palais

Jusqu'au 18 septembre 2022

 

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