Le blanc

Une histoire sensible des couleurs

Du 19 avril 2018 au 6 janvier 2019

La couleur, depuis le début de la modernité dans les années 1860, est la grande affaire de la peinture, comme l’une des composantes fondamentales de la grammaire de l’art. Il n’est donc pas étonnant que le blanc et le noir aient joué un rôle particulier dans cette histoire. Que l’on définisse ces deux couleurs comme la somme ou l’absence de toutes les autres, elles se rapportent peu à la nature, et par là-même, elles poussent à l’analyse, au concept.

  • Transchronologique
  • Salle 21
Dernière mise à jour : mercredi 6 novembre à 12:24

Or, durant cette période, qui correspond à l’invention et au développement de la photographie, les artistes se sont employés à redéfinir l’essence de l’art en partant de ses composantes fondamentales, pour reprendre la célèbre citation de Maurice Denis en 1890 : « se rappeler qu’un tableau, avant d’être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées. »

À partir des collections du musée du 19e au 21e siècle, de Paul Delaroche à Martin Barré, de Jean Arp à Christopher Wool, cet accrochage examine comment les artistes ont utilisé cette couleur pour réfléchir sur la peinture, et plus largement sur l’art.

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Introduction

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Concept

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Légende et crédits
Henri-Pierre Picou, Le Styx, esquisse, vers 1849