Trois questions à Catherine Le Treut & Ilan Michel…

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…chargés de médiation et de développement des publics au Musée d’arts

Textes de salles, parcours thématiques pour les adultes et les scolaires, cartels développés… Ce réaccrochage a également fortement mobilisé le Service des publics qui a dû créer et réadapter les outils de médiation à ce grand bouleversement des collections permanentes.
Catherine Le Treut et Ilan Michel, chargés de médiation, ont été particulièrement mobilisés sur ce vaste chantier.

Quel est votre rôle au musée et plus particulièrement dans le cadre de ce réaccrochage ?

En tant que chargés de médiation, nos missions s’organisent autour de 3 axes principaux : la médiation orale, avec la programmation de visites thématiques pour tous les publics et la réalisation de ces visites ; le développement de projets envers des publics ciblés, par exemple pour Ilan le public touristique et pour moi (Catherine), l’enseignement supérieur ; puis le dernier volet qui consiste à inventer, imaginer et produire des supports de médiation autour des expositions temporaires et des collections permanentes du musée, pour tous les types de publics. Nous entendons par « supports » l’écriture de textes, cartels développés et la création de dispositifs interactifs. C’est sur ce dernier pan que nous nous sommes particulièrement investis dans ce réaccrochage des collections d’art ancien et 19e siècle.

Qu’est-ce qu’a impliqué ce réaccrochage concernant la médiation autour des collections permanentes ?

Ce réaccrochage a impliqué un travail scientifique de fond sur les collections. Les parcours de visite ont dû être réadaptés et d’autres inventés pour renouveler l’offre. Dans les salles et en lien très étroit avec le service de conservation, le choix a été fait d’insérer des courts textes introductifs dans chaque salle, transposés sur les murs, pour expliquer à la fois le thème mais aussi la logique d’accrochage aux visiteurs. Les cartels commentés ont été repris et complétés, d’autres créés. Le tout traduit en anglais et en espagnol pour une meilleure accessibilité pour les publics étrangers.

Au-delà de la médiation écrite, comment imaginez-vous faire vivre les collections auprès des publics dans les prochains mois ?

Faire vivre les collections implique le renouvellement constant de l’offre de visite mais aussi l’amélioration et l’enrichissement de nos dispositifs d’aide à la visite ou des dossiers pédagogiques proposés aux enseignants sur place ou sur le site internet. Dans les prochains mois, les sujets proposés aux scolaires, en visite accompagnés ou libres, seront en partie nouveaux ou réactualisés. De nombreuses visites guidées en lien avec ce nouvel accrochage vont être programmées par le public individuel. Des dispositifs conçus et inventés pour les familles prendront également place dans le parcours permanent pour faire découvrir les collections aux plus jeunes, accompagnés par des adultes. Enfin, le grand chantier d’écriture de textes de salle et de cartels commentés se poursuivra dans les salles d’arts moderne et contemporain, jusqu’en 2025.